L'environnement pourrait sortir l'Abitibi du bois

Bonjour à tous,

Je vais répondre à la suite de ce message:

Citation :

ROUNY-NORANDA - Lorsqu’elle aura passé à travers la crise forestière, l'Abitibi pourrait tirer un avantage économique de la lutte contre les changements climatiques.
Selon le biologiste Jean-François Boucher, chercheur au projet Carbone Boréal de l’Université du Québec à Chicoutimi, les produits du bois pourraient éventuellement être considérés comme un atout dans la réduction des gaz à effet de serre (GES). «Éventuellement, faut-il préciser, car ils ne sont pour l’instant pas inclus dans le Protocole de Kyoto. Ils pourraient toutefois être comptabilisés dans un nouveau document», a-t-il indiqué en entrevue au journal La Frontière.

Double avantage

Selon lui, les arbres et les produits forestiers présentent en effet un double avantage face aux GES. «À la base, les arbres permettent de séquestrer beaucoup de carbone en l’emprisonnant dans leur fibre lorsqu’ils poussent, a-t-il rappelé. De plus, une fois l’arbre coupé, un autre peut être planté pour prendre sa place et poursuivre le cycle de captation du carbone.»

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L'environnement pourrait sortir l'Abitibi du bois

Bon.

Premièrement, je veux faire la distinction entre moi et cet homme.

Je suis un horticulteur. Je suis environnementaliste mais ce terme ne désigne que l'action personnelle pour aider la nature.

L'autre homme est un biologiste, chercheur à l'université du Québec.

Mais comment cet homme fait-il pour oublier tout ce qu'il sait?

Oui, l'arbre peut séquestrer du carbone et en en replantant un autre, on en séquestre encore.

MAIS. Il n'y a pas que l'arbre. Il y a les plantes, les animaux, les insectes, les microorganismes, etc. Et c'est l'amalgame de tout ça qui fait que l'arbre peut finalement pousser. À force de planter, couper, planter, couper, on élimine ces êtres vivants. Et les beaux arbres séquestreurs de carbones ne vaudront plus rien car ils ne pousseront tout simplement plus!

Comment fait-on pour oublier quelque chose d'aussi essentiel?

tu as raison... mais il faut quand même un peu approfondir...

c'est sûr que si on fait des plantations d'arbres, on élimine les êtres vivants qui en ont besoin.

par contre, avec une bonne gestion forestière on peux tout à fait couper du bois sans problème. j'entends par là que l'on évite les coupes à blanc et que l'on fait que des prélèvements tout en faisant attention de ne pas couper les arbres étant fortement habités.
Ayant fais une formation en gestion et protection de la nature par correspondance je peux vous donner quelques détails. Bien sûr ceci reposeront sur la gestion française mais dans l'écologie tout doit être réadapté en fonction des conditons, coutumes et cultures locales (je laisserais les naturalistes québécois voir comment ils peuvent adaptés cela) enfin si cela vous tente j'attends votre feux vert

En fait je connais les pratiques dans plusieurs pays d'Europe et il est vrai que les coupes sont respectueuses de l'environnement. Les Européens sont "chanceux" en ce sens qu'ils ont devant les yeux ce que 1000 ans et plus de pillage dans la nature provoque.

Au Québec, malheureusement ce ne sont presque que des coupes a blanc. et meme quand les compagnies disent qu'elles coupent avec respect, c'est quand meme une coupe a blanc, mais croche, en zig-zag. Le probleme c'est que les machines pour couper le bois disponibles ici ne peuvent faire que ca. C'est l'ironie de la chose. En plus que les compagnies coupent meme l'été alors le sol subit beaucoup de dommages.

ok c'est bien ce quie je pensais au niveau des pratiques chez vous...
J'ai l'impression que je fais bien d'emmener mes cours en gestion et protection de la nature, je sens que ça va en intéresser certains...

va falloir m'y faire à tout ça vu que je débarque à Québec début mai. Au fait, je cherche un appartement à Québec (j'aimerais bien trouver une colocation avec des naturalistes québecoix si possible... ah oui je mange que des produits issus de l'agriculture biologique dit bio chez nous... c'est ma seule exigence)

parenthèse mis à part, j'espère rencontrer des naturalistes rapidement sur place (d'ailleurs un confrère qui a vécu 2 ans au Québec va me donner quelques coordonnées...)