Dion met la table pour une taxe sur le carbone

Bonjour à tous,

Citation :: Stéphane Dion a mis la table pour l'imposition d'une taxe sur le carbone, hier, lors d'un souper à Montréal qui a attiré un nombre important de sympathisants libéraux.

Devant quelque 850 personnes réunies à l'hôtel Bonaventure pour le 25e souper annuel du chef du Parti libéral, il a appelé ses supporteurs à mettre «un prix sur le gaspillage et la pollution».

«Est-ce que le temps ne serait pas venu de faire le lien entre notre portefeuille et la planète?» a lancé le chef du Parti libéral. Il a été chaudement applaudi par la foule.

«Dans le programme qui sera présenté aux Canadiens, une grande place sera faite à la rénovation du régime fiscal canadien, a-t-il dit. Un régime fiscal plus équitable, plus concurrentiel, qui mène à l'efficacité énergétique et qui mène à plus de justice.»

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Citation :: Un plan qui est loin d'être «fou»

Qualifié de «fou» par les conservateurs, le plan de taxe sur le carbone de Stéphane Dion reçoit un accueil plus positif chez des économistes et analystes du marché de l'énergie.

Tous les experts interrogés ont jugé le Tournant vert des libéraux comme un pas dans la bonne direction.

«Cette taxe devrait exister depuis longtemps», pense l'analyste en énergie Martin Poirier, de l'Institut de recherche et d'informations socio-économiques.

Bien que Greenpeace juge que le plan n'est pas suffisant, on y estime que c'est mieux que ce que proposent les conservateurs.

«Enfin, les libéraux prennent le taureau par les cornes», affirme, réjoui, Arthur Sandbor n, de la campagne Climat et Énergie. Selon l'organisme, il faudrait cependant mettre autant d'effort à convertir les maisons vers des énergies plus propres et à aider les citoyens à rendre leur maison plus efficace.

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Un plan qui est loin d'être «fou»

Citation :: McGuinty appuie une taxe sur le carbone malgré son coût élevé

La perspective d'une facture d'un milliard de dollars ne suffit pas à entamer l'enthousiasme du gouvernement ontarien pour le plan controversé de taxe sur le carbone des libéraux fédéraux.

Après s'être initialement opposé à une taxe sur le carbone, le premier ministre de l'Ontario, Dalton McGuinty a déclaré mercredi que le «virage vert» du chef libéral Stéphane Dion était une bonne idée, même si cela pourrait coûter cher à sa province. Selon lui, cela fournira une raison supplémentaire d'éliminer les centrales thermiques au charbon.

Le plan Dion établirait initialement la valeur des émissions de gaz à effet de serre (GES) à 10 $ la tonne, pour la porter à 40 $ la tonne en quatre ans. Cela reviendrait à imposer une taxe totalisant 1,1 milliard $ aux quatre centrales au charbon en Ontario, qui sont les plus gros pollueurs industriels dans cette province. L'an dernier, les centrales ont généré 28 millions de tonnes d'émissions.

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McGuinty appuie une taxe sur le carbone malgré son coût élevé